Négritudes

Négritudes, 6 peintures support bois, technique mixte. Format 47×47 cm.

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Négritudes

La négritude est un courant littéraire et politique, créé après la première Guerre mondiale, rassemblant des écrivains noirs francophones, dont Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas et Guy Tirolien. Lié à l’anticolonialisme, Le terme est forgé en 1935 par Aimé Césaire dans le numéro 3 de la revue des étudiants martiniquais L’Étudiant noir. Il revendique l’identité noire et sa culture, d’abord face à une francité perçue comme oppressante et instrument de l’administration coloniale française (Discours sur le colonialisme, Cahier d’un retour au pays natal).

Césaire l’emploiera de nouveau en 1939 lors de la première publication du Cahier d’un retour au pays natal. Le concept est ensuite repris par Léopold Sédar Senghor dans ses Chants d’ombre, qui l’approfondit, opposant « la raison hellène » à l’« émotion noire » :

  « Nuit qui me délivre des raisons des salons des sophismes,
des pirouettes des prétextes, des haines calculées des carnages humanisés
Nuit qui fonds toutes mes contradictions, toutes contradictions dans l’unité première de ta négritude »