Babylone au Maroc III – Peintures de Patrice Robin réalisées à Sidi Ifni (Maroc) – 2008 – Collection privée
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Babylone au Maroc
Babylone est devenue au fil du temps le symbole du péché et de la persécution. Dans l’iconographie de l’Europe médiévale, aussi bien en Occident qu’en Orient à Byzance et en Russie, l’image de Babylone en tant que cité du Mal est répandue, notamment associée à un serpent symbolisant le péché. Son destin est marqué par une fin funeste, celle de sa chute et de son abandon.
Cette image négative du terme Babylone a traversé le temps. Ainsi, divers mouvements messianiques et millénaristes des États-Unis actuels utilisent encore la métaphore babylonienne pour qualifier l’origine de ce qui est vécu comme une persécution, et New York est parfois désignée comme une « Babylone moderne ». On retrouve aussi cet emploi du nom de la ville antique pour condamner l’oppression et la corruption dans des discours du mouvement rastafari et de différents styles musicaux (reggae, rap).