Conquistadores

Conquistadores – 15 peintures sur le thème de l’Espagne et de la conquête du Nouveau Monde – 13 peintures 65 x 50 cm – 2 peintures 32,5 x 50 cm – Technique mixte

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Conquistadores

Les Conquistadores (terme qui signifie conquérant en portugais et en espagnol) sont les soldats, explorateurs, aventuriers des XVe, XVIe et XVIIe siècles qui s’emparèrent d’immenses territoires dans le Monde au nom des couronnes d’Espagne et du Portugal. Le terme conquistador désigne un aventurier espagnol ou portugais parti à la conquête de l’Amérique. Cet épisode de l’histoire est désigné sous le terme colonisation espagnole des Amériques.

Les premiers conquistadors connus sont Juan Ponce de León, qui conquit Porto Rico, Diego Velázquez (compagnon de Colomb) qui prit Cuba en 1511 et Vasco Núñez de Balboa qui fonda en 1512 la première colonie sur le continent, dans l’actuel Panama et découvrit le Pacifique.

Parmi les succès les plus mémorables des conquistadors se trouvent ceux de Hernán Cortés au Mexique, qui fut le premier à établir des contacts diplomatiques avec les autochtones à Cozumel, où les Espagnols rencontrèrent des Mayas qui les accueillirent chaleureusement et offrirent à Cortés de la nourriture, des plumes et de l’or. Francisco Pizarro et Diego de Almagro au Pérou, avec des troupes bien inférieures en nombre à celles des empires qu’ils agressaient, restent connus pour avoir aisément soumis et éliminé les plus puissants souverains, aidés par une supériorité technologique certaine, des circonstances politiques exceptionnellement favorables, ainsi que par la propagation de nombreuses maladies apportées par les Européens et les Africains, qui décimèrent les habitants du Nouveau Monde pour qui elles étaient complètement nouvelles (variole, grippe, typhus…).

Des rumeurs faisant état de cités d’or circulèrent rapidement à leur retour en Europe. On racontait qu’une ville merveilleuse portant le nom de Cibola avait été découverte en Amérique du Nord, et l’Eldorado en Amérique du Sud. Ces histoires furent à l’origine de nombreuses expéditions qui partirent à la recherche de ces cités, mais de nombreuses revinrent bredouilles ou en ramenant moins d’or qu’elles n’espéraient. Ils trouvèrent d’autres métaux précieux comme l’argent qui, lui, était particulièrement abondant, comme dans les mines du Potosí.

Certains Espagnols, comme Bartolomé de las Casas prirent la défense des populations autochtones, car un certain nombre de conquistadors se montrèrent cruels envers les indigènes qu’ils massacrèrent ou réduisirent en esclavage. Mais d’autres (tel Cortés) eurent en général de bons rapports avec les populations indigènes. En 1542, des lois pour protéger les indigènes furent promulguées, mais peu d’administrations coloniales les respectèrent quand elles entraient en opposition avec les profits – en particulier miniers.

En 1552, Bartolomé de Las Casas publia Brevísima relación de la destrucción de las Indias, livre dont se servirent les autres puissances européennes pour critiquer avec un rien d’hypocrisie la colonisation espagnole et en faire souvent un prétexte pour attaquer les galions qui amenaient ces immenses richesses dans la métropole.

Les abus des conquistadors ont été dénoncés dans la lettre apostolique Immensa Pastorum Principis (Benoît XIV, 20 décembre 1741) et l’encyclique Lacrimabili Statu (Pie X, 7 juin 1912).